Prendre soin de son système immunitaire

💮 QU’EST-CE QUE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

C’est un ensemble de mécanismes de défenses de l’organisme. Ceux-ci luttent contre l’attaque d’éléments étrangers, ce que j’avais précédemment expliqué dans l’article “Jusqu’où peut mener la maladie…”.

💮 POURQUOI S’INTÉRESSER A SON SYSTÈME IMMUNITAIRE ?

C’est simple, lorsqu’on est en bonne santé, on s’en soucie rarement. On ne cherche pas à comprendre comment fonctionne notre corps.
A l’heure actuelle, notre santé nous préoccupe de plus en plus, nous nous interrogeons sur l’apparition de symptômes, qui peuvent sembler anodins au début, comme le fait d’être souvent enrhumé, d’avoir des problèmes de peau, des problèmes digestifs ou d’être souvent fatigué par exemple. Notre organisme est fragile. Soit nous interrogeons directement les médecins, qui eux, ne chercheront pas la cause du problème et le masqueront rapidement par des traitements allopathiques, soit nous nous renseignons sur les possibilités de renforcer notre système immunitaire. “Il vaut mieux prévenir que guérir” n’est-ce pas ?
Vous avez peut-être reçu un courrier de votre assurance maladie vous suggérant de vous faire vacciner contre la grippe ? Pourquoi se faire vacciner et donc prendre d’autres risques (aluminium) avec cette injection plutôt que d’anticiper et de tenter de se protéger tout simplement ? En prenant soin de nous au quotidien, on minimise les chances de tomber facilement malade.
Est-ce que notre système immunitaire fonctionne bien ? A cela, aucun examen médical ne pourra y répondre.
Si vous faites attention à votre santé (nous allons aborder des possibilités de soutien dans les prochains paragraphes) et que vous vous sentez globalement bien, vous avez très certainement la réponse à cette question.

💮 LA MALADIE ; L’UNE DES CONSÉQUENCES D’UNE MAUVAISE HYGIÈNE DE VIE

Comment éviter la maladie ?
En nettoyant son corps par l’élimination des toxines qui se sont cumulées via le mucus nasal, les crachats, les croûtes dans les yeux, les urines, les selles, la transpiration…
La naturopathie -qui fait partie de mon quotidien depuis maintenant 6 mois- a ce rôle de prévention.
Lorsque la maladie est installée, elle permet d’en chercher les causes. Elle a un rôle d’accompagnement en soutien de la thérapeutique choisie par la personne malade. Elle ne remplace pas la médecine allopathique lorsque celle-ci est nécessaire mais vient la compléter de la meilleure façon qui soit en instaurant de bonnes habitudes de vie.
Il y a encore 2 ans, je ne connaissais pas la vie ainsi; c’était plutôt travail, enfants, dodo…
La prévention et l’hygiène de vie ne sont pas au cœur de nos pensées ni de nos actions.
Pourtant c’est bien avant de ressentir de premiers symptômes qu’il faudrait s’en préoccuper.
Le chemin ensuite est long vers le retour à une vie normale. Et puis, avec les quelques conseils qui vont suivre, rien qu’en essayant, vous verrez qu’ils mêlent “l’utile à l’agréable”.
Par exemple, lorsque vous avez une poussée de fièvre, c’est que justement votre organisme se sent attaqué et qu’il réagit. La production de cette fièvre c’est le combat qu’il mène pour se défendre. Il ne faut donc pas à tout prix vouloir la stopper en prenant un médicament. Le système immunitaire doit terminer son action avec peut-être de la fièvre pendant un à quelques jours, le temps que tout rentre dans l’ordre.
Il faut savoir que votre organisme est fait pour se régénérer seul, il faut seulement lui laisser un peu de temps.
Pour aider votre organisme à supporter, reposez-vous, épongez-vous avec un gant froid par exemple… Plus vous restez autonome et laissez les choses se faire naturellement, plus l’organisme sera fort.
Alors qu’au contraire, plus vous allez essayer de court-circuiter des symptômes, plus votre organisme s’affaiblira et aura de plus en plus le besoin d’être aidé par ces traitements (la plupart du temps chimiques).
Et que doit-on faire après avoir ingurgité de la chimie pendant un certain temps ? Et bien tout réparer… On devrait consulter un naturopathe avant qu’il ne soit trop tard pour justement définir tout cela. Or, le thérapeute reçoit de plus en plus de personnes se demandant comment réparer les dégâts et/ou ne comprenant pas d’où viennent leurs maux.

C’est pareil pour les enfants, je ne les emmène pas chez le médecin systématiquement en cas de fièvre ou de rhume, même assez gros. Bon, je ne dis pas qu’à 40° de fièvre vous ne devez pas consulter bien sûr, il y a des situations urgentes ! Mais, en règle générale, que l’on prenne des médicaments ou pas, la finalité est la même, les microbes partiront jusqu’à la prochaine fois. Et si votre enfant a une bonne hygiène de vie dès le début, vous ne devriez pas moucher son nez toute la plus grosse partie de l’année.
Les rhumes se soutiennent éventuellement par du sérum physiologique, de l’eau de mer, du sirop aux plantes, du miel, de la propolis ou gelée royale… et surtout par beaucoup d’amour ! 😉

Les grands moyens d’éviter la maladie sont : la gestion des émotions et l’alimentation.

💮 LE STRESS, LA GESTION DES ÉMOTIONS

Le stress peut devenir chronique : problèmes de sommeil, dans son travail, dans sa famille… Et donc engendrer la maladie ou contribuer à son apparition.
Dans le cas de la maladie de Lyme, j’ai appris, par des bilans sanguins que j’étais possiblement porteuse de la maladie depuis plusieurs années sans le savoir. J’avais effectivement déjà quelques symptômes mais je ne m’en souciais pas plus que ça jusqu’à la déferlante qui m’a fait réaliser que j’étais malade. La maladie de Lyme ce sont des bactéries qui vous dérèglent l’organisme, mais ce ne sont pas forcément elles qui vous rendent malade, car si votre système immunitaire est suffisamment fort, il arrive à les contrer.
Dans mon cas, il s’est affaibli et c’est justement très certainement dû à du stress et du surmenage, j’en ai bien conscience. Mon alimentation était également mauvaise. La maladie s’est ainsi activée, les mauvaises bactéries ont pris le dessus.

Le stress, il faut apprendre à le gérer, notamment par des techniques respiratoires comme la cohérence cardiaque.
Je vous ai trouvé une petite vidéo sur YouTube l’expliquant, c’est un exercice simple (et bonne nouvelle, économique car on peut le pratiquer tranquillement chez soi sans passer par des cours !) 😉

Apprendre à respirer par le ventre est une pratique également appréciée. “La vie entre en moi” – “j’expulse ce qui est indésirable en moi”. On se concentre sur sa respiration, on l’écoute. On gonfle le ventre à l’inspiration, on tient quelques secondes, on le dégonfle à l’expiration. On peut aussi considérer ce type de pratique comme de la méditation.
Se poser et visualiser des situations positives les yeux ouverts ou fermés c’est une autre technique. Vous pouvez tester la méditation guidée via YouTube par exemple pour débuter.

Il est une évidence; c’est que nous réfléchissons trop, nous cherchons même à contrôler nos émotions.
Vous n’imaginez peut-être pas l’énergie que ça demande à votre corps et il est possible qu’il ne supporte plus cette situation bien longtemps. Certaines émotions ont des conséquences sur nos différents organes. Vous avez peut-être déjà vu passer sur Facebook des images montrant que : la colère atteint le foie, la peur : le rein; la tristesse : le poumon…
En bonne santé, le stress n’est pas agréable mais passager. Dans la maladie celui-ci est un véritable ennemi sur la durée, un poison. Pour ma part une montée de stress et me voilà tremblante, nerveuse, les jambes flageolantes.
Vous connaissez peut-être aussi les troubles digestifs qui peuvent être instantanés lors d’un gros stress, car l’intestin est “notre 2e cerveau”. Eh oui, il y a des neurones dans nos intestins ! D’où la réaction logique de l’organisme, la relation entre le stress et l’organe.
Une personne qui subit toute la journée de la pression dans son travail, ne pouvant laisser paraître ses émotions la journée, pourra malheureusement se retrouver à les manifester le soir en rentrant envers son conjoint ou ses enfants. Ce genre de situation au quotidien contribue à l’affaiblissement du système immunitaire. Le temps est compté. Et puis, on s’en veut, on est usé. C’est dommage de s’ajouter ça. Parfois on n’a pas toujours le métier que l’on voudrait. S’il est possible de changer de voie c’est l’idéal, si non il faut pouvoir mettre en œuvre des moyens pour dissiper ce mal-être en s’écoutant. En dehors du travail, profitez à fond !
Il ne faut pas chercher à maîtriser ses émotions mais simplement à vivre avec.
La méthode : Eviter le plus possible les émotions négatives pour laisser place peu à peu aux émotions positives. Dans l’article ci-après j’avais déjà abordé le principe de la positivité, qui est l’esprit du blog Souriez rose : “Quelques suggestions pour sourire rose” ou encore “Mes activités préférées du moment”.
Vivre en positivité c’est tout simplement contempler, partager des moments entourés ou au contraire avoir du temps uniquement pour soi…

C’est également ne pas garder en soi mais savoir communiquer, oser échanger pour éviter les tracas avec son conjoint, ses parents, son ou sa meilleur(e) amie…
Il peut être bon de consulter un spécialiste en psychothérapie lorsqu’on porte un lourd fardeau, un décès, une maladie dont on n’arrive pas à se libérer et dont on a l’impression que personne de notre entourage ne peut comprendre.
Je suis aussi favorable aux groupes de discussions sur Facebook dans lesquels on retrouve des personnes avec un vécu proche, chacun est donc à même de comprendre, d’épauler et de donner des conseils en fonction des expériences. C’est très enrichissant et aide à sortir de la solitude dans laquelle on s’enterre.

Pratiquer de l’exercice physique est essentiel. Sans être un ou une grand(e) sportif(ve), un minimum de 20 minutes de marche ou vélo par jour, des étirements, de la natation, du yoga, du Qi Gong, de la danse… (mais aussi des activités de loisirs tel que le théâtre ou l’art créatif) peuvent vous permettre d’évacuer le stress et on sait que pour maintes raisons de santé (cardio, système respiratoire, musculation, ligne, fonctionnement des articulations…), le mouvement est primordial. Je sais qu’il n’est pas évident de s’y mettre quand on n’en fait vraiment pas et qu’on occupe par exemple un poste sédentaire dans un bureau. Il faut se lancer, 10 minutes par jour pour découvrir, puis avec le temps, si vous avez trouvé l’activité qui vous convient, vous l’étendrez de vous même car vous apprendrez à l’apprécier et à profiter pleinement de ce moment pour soi. Encore plus si vous réalisez les changements et/ou en ressentez les bienfaits. Mais ça ne se fait pas en un jour, la patience est de rigueur ! 😉
Et puis il faut s’oxygéner !

Enfin, les élixirs floraux du Dr Bach (médecin homéopathe dans les années 30 en Grande Bretagne) sont utilisés pour les situations émotionnelles difficiles. 38 fleurs (enfin si l’on veut chipoter un peu, disons 36, 1 bourgeon et 1 eau :)) sont capables de soulager les maux physiques, émotionnels, psychologiques et spirituels en ré-harmonisant les émotions et sans effets secondaires.
Le côté plutôt “magique” de ce remède c’est que la personne qui en prend arrive à remarquer les changements, c’est à dire que l’état émotionnel perturbant subi pendant des mois ou des années s’estompe. Elle se sent beaucoup mieux, ne subit plus la pression qu’elle connaissait jusqu’à alors. Cela influe forcément sur son comportement. Je vous parlais par exemple de personnes qui ne se sentent pas bien dans leur cadre professionnel et peuvent évacuer les tensions dans leur cadre familial.
Les fleurs de Bach les aideraient à reprendre la bonne direction, à voir les choses autrement, mieux gérer leurs émotions et peut-être aussi, par la même occasion, tenter de changer de vie si ce remède a pu les aider à ouvrir les yeux sur leur situation.

Le Dr Bach a classé ses fleurs en 7 catégories :
– Les peurs
– Les doutes et incertitudes
– Le manque d’intérêt pour le présent
– Le sentiment de solitude
– Le découragement et le désespoir
– La préoccupation excessive pour autrui

💮 “QUE TON ALIMENT SOIT TON PREMIER REMÈDE” Hippocrate de Cos

De la nature de votre alimentation va dépendre votre santé physique et psychique.
Je ne vais pas vous détailler tout le chapitre sur l’alimentation dans cet article car il y en a long, très long…
Pour simplifier, comme nous sommes sur le sujet du système immunitaire je vous dirais qu’il faut surveiller votre alimentation.
– Eviter les additifs (sur les étiquettes des aliments, ceux-ci commencent par la lettre E suivie de chiffres) donc manger bio, des aliments frais sains et variés.
Par exemple au niveau nutrition, ne plus acheter son hachis parmentier tout prêt mais le faire soi-même, ça fait toute la différence. Vous achetez vous-même vos produits frais, vous pouvez en faire des variantes (nous avons adoré le hachis parmentier à la patate douce). En bouche, c’est meilleur et donc à chaque fois un peu plus motivant pour se mettre à cuisiner.
Honnêtement, quand on s’y est habitué, on arrive même à être écœuré de voir certains plats industriels dans les rayons de son magasin.
Pour ne pas prendre trop de temps, vous pouvez faire des recettes faciles, vous ajoutez des épices à vos plats et hop le tour est joué ! Vous pouvez aussi préparer à l’avance et congeler.
Les engrais chimiques appauvrissent les sols, donc les végétaux qui y poussent.
En gros, on les dope artificiellement pour combler. Le légume doit être beau, bien formé, limite fluo !! Et s’il devenait pailleté ce serait encore meilleur non ? Miam miam. (Et là je ne vous parle que des végétaux, on peut en dire long sur l’alimentation en général.)
Alors que, lorsque le sol est laissé en jachère (terre au repos), il dispose de ses propres réserves. Le végétal ne sera pas carencé, donc la personne qui le mangera ne le sera pas non plus. Ce qui amène à l’approche suivante :
– Miser sur les nutriments. Les défenses immunitaires se créent à partir des nutriments. Manger de préférence cru ou peu cuit pour garder toutes les bonnes valeurs nutritives. Choisir les meilleurs aliments santé, contenant de la vitamine A, B, C, D, E, du cuivre, du fer… La liste est longue.
Je vous invite à consulter mon article “Merci les épices” pour en avoir déjà un tout petit aperçu et je suis bien sûr à votre disposition pour échanger avec vous sur le sujet. Les aromates prises tous les jours sont un vrai plus !
– Prendre des omégas 3 : On les trouve dans les bons produits gras, dans certains poissons, certaines huiles, le chanvre… Retrouvez en une liste également dans mon article “Revue de presse : Découverte du magazine Co’coon”.

Voilà, il s’agissait de quelques indications.
J’espère avoir pu vous apprendre certaines choses et je serais ravie de pouvoir en discuter plus en détail avec vous.